Syndicat national des journalistes CGT

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Quand Gattaz s’attaque aux intermittents et à la presse avec la complicité du gouvernement (socialiste)libéral

Ce vendredi 20 juin, apprenant que Pierre Gattaz était en visite à Brest, des intermittents ont souhaité le rencontrer. Niet. Pas question pour le patron du Medef de se colleter avec cette engeance. Pour obtenir une entrevue, les intermittents s’installent en sit-in devant la voiture du leader patronal.

Heureusement, l’Etat socialiste veille au grain. La maréchaussée, présente en nombre, entreprend de déloger les importuns, le tout devant l’objectif d’une caméra de France 3.

Las, si M. Gattaz n’a pas le courage de rencontrer les intermittents, il ne veut pas non plus que ça se sache ! Aussitôt, ses gorilles s’interposent, bousculent la journaliste reporter d’images et mettent leur main devant l’objectif pour l’empêcher de filmer. Voilà donc la conception que le syndicat patronal a de la liberté de la presse : les journalistes, on les tolère tant qu’ils reprennent ses éléments de langage ; faudrait pas non plus qu’ils cherchent à faire leur métier !

La CGT dénonce ces attaques contre l’exercice du journalisme, avec la complicité d’une puissance publique qui protège les patrons comme des ministres.

La direction de France TV, qui ne cesse de mettre en avant « les valeurs cardinales de l’information de service public », se doit de réagir publiquement pour défendre sa journaliste.
Il s’agit seulement de mettre en accord « les paroles et les actes ».

Paris, le 23 juin 2014