Pus de 10 ans après la disparition de notre collègue Guy-André Kieffer, le 16 avril 2004 en Côte d’Ivoire, l’affaire n’a toujours pas été élucidée.
Les investigations de la justice semblent au point mort sur les commanditaires de l’enlèvement du journaliste. Ce dernier enquêtait sur les trafics juteux constatés au sein de la filière du cacao.
Le SNJ, le SNJ-CGT et la CFDT-Journalistes lancent un appel pressant au président François Hollande - en visite en Côte d’Ivoire - pour qu’il agisse auprès de ses interlocuteurs à Abidjan, et notamment auprès de son homologue Alassane Ouattara, afin que toute la lumière soit faite sur la mort de notre confrère.
Une décennie après cette disparition tragique, on comprendrait mal que les autorités judiciaires ivoiriennes ne mettent pas tout en œuvre pour coopérer avec la justice française afin d’apporter une réponse aux questions posées par la disparition de Guy-André Kieffer.
L’impunité est intolérable notamment quand il s’agit d’un journaliste, car cela s’apparente de facto à une mise en cause gravissime de la liberté de la presse, du droit des journalistes à faire leur travail d’enquêtes, et du droit des citoyens à être correctement et complètement informés.
SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes, Paris le 18 juillet 2014