Notre refus des politiques d’austérité (CICE, pacte de responsabilité) et les attaques que subissent les salariés dans notre profession justifient que ceux-ci se mobilisent.
Les coupes budgétaires contenues dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale que s'apprête à présenter le gouvernement aux députés sont inacceptables.
Au lieu de modifier l’assiette de cotisation pour le financement de la Sécu, en taxant par exemple les dividendes des actionnaires, le gouvernement s’en prend une nouvelle fois aux ménages les plus modestes en économisant, entre autres, sur la branche famille.
A L’Equipe et au Monde où les directions tentent de filialiser les services extra-rédactionnels, dans les quotidiens Libération et Nice Matin où des escrocs de tout poil tentent de gagner de l’argent sur ces titres, le SNJ-CGT s'oppose à la volonté patronale de réduire les droits des salariés. Les conventions collectives doivent continuer à être appliquées dans leur intégralité et à tous leurs bénéficiaires.
À l'AFP, au nom d'un changement de gouvernance, la direction remet en cause le statut des personnels en voulant filialiser la technique. L’Agence a une mission d’intérêt général, dans sa globalité et avec tous ses métiers. C’est ce que défendent à juste titre les salariés de l’Agence France Presse.
Pour toutes ces raisons : remise en cause des statuts et conventions, absence de perspectives industrielles (investissements et charge de travail), diminution des effectifs, le SNJ-CGT appelle le 16 octobre tous les journalistes à manifester.
À Paris manifestation à 13H au départ de Nation
pour se rendre à République via le boulevard Voltaire.
RDV : 13H à l’angle du boulevard Diderot et de la Place de la Nation.
Montreuil, le 14/10/2014 SNJ-CGT