La CGT s’est investie avec détermination dans la négociation du PSE afin d'obtenir le meilleur pour les salariés, qu'ils partent ou qu'ils restent et pour le futur de l'entreprise. La négociation a évité de nombreuses chausses-trappes et fait reculer les actionnaires sur des points décisifs. Les conditions de départ, le renoncement des actionnaires et de la direction aux licenciements contraints constituent des acquis importants. Cet accord signé par les syndicats majoritaires dans l'entreprise, sera donc appliqué. Toutefois le plan économique et rédactionnel semble extrêmement fragile et la pérennité du journal comme de l'entreprise est très loin d'être assurée.
Nous avions annoncé en assemblée générale le 28 novembre que les élus avaient obtenu la poursuite de l’usage d’égalité de traitement entre journalistes et non journalistes en cas de licenciements collectifs ; usage qui fait partie de l'identité sociale de Libération. Or, maintenant, la direction nous dit qu’elle n’a aucune intention de valider cet usage pour l'avenir. La CGT s’est battu pour l’existence de cet usage, qui est devenu un droit pour les non journalistes. Nous souhaitons voir cet usage confirmé pour garantir à l’avenir l’égalité de traitement lors des plans sociaux.
CGT, 1er décembre 2014