Rédacteur en chef (coefficient 300)
Est responsable, sous l'autorité de la direction, de la conception et de la réalisation du journal. Il a autorité sur l'ensemble du personnel rédactionnel.
Rédacteur en chef adjoint (coefficient 250)
Assiste ou supplée le rédacteur en chef.
Secrétaire général de rédaction (coefficient 220)
A pour fonction d'animer et de coordonner les différents services rédactionnels suivant les directives de la rédaction en chef. Il assure la production et la réalisation du journal. Il est, notamment, responsable de l'ensemble des mises en page et du respect de leurs horaires.
Premier secrétaire de rédaction (coefficient 190)
Est, à défaut de secrétaire général de rédaction, responsable de la réalisation du journal, c'est-à-dire de l'assemblage des divers éléments et de leur mise en valeur suivant leur intérêt respectif. Dans certaines entreprises, il peut être l'adjoint du secrétaire général.
Chef de service (coefficient 180)
Dirige et coordonne le travail d'une équipe de rédacteurs, de secrétaires de rédaction, de secrétaires d'édition, dans un complexe de rubriques diverses.
Chef du service photographique (coefficient 180)
Dirige, coordonne et si besoin en est participe au travail d'au moins trois reporters-photographes. Il assure en outre la responsabilité de l'ensemble du laboratoire (développement, tirage, télé-photo) et le cas échéant la surveillance de la qualité de la production régionale.
Chef de centre, d'agence ou de rédaction détachée 3e échelon (coefficient 180)
Assure et coordonne le travail administratif rédactionnel d'une agence, d'un centre ou d'une rédaction détachée ; ayant au moins sept journalistes professionnels à temps complet sous ses ordres.
Grand reporter (coefficient 175)
Journaliste d'autorité professionnelle reconnue., effectuant habituellement des enquêtes et reportages de caractère personnel et approfondi. Il dépend directement de la rédaction en chef et de la direction.
Chef de rubrique (coefficient 160)
Est un journaliste travaillant hors des services hiérarchisés qui, seul, ou avec un ou plusieurs adjoints, est particulièrement chargé d'un ou de plusieurs secteurs de l'information spécialisée exigeant des connaissances d'un niveau élevé dans un ou plusieurs secteurs (économique et social, financier, fiscal, juridique, littéraire, scientifique, arts et spectacles, etc.). La surface occupée par lesdites rubriques, leurs périodicité et la qualité de leur contenu seront les critères non obligatoirement cumulés de classification de ce poste.
Sous-chef de service (coefficient 160)
Assiste ou supplée le chef de service.
Rédacteur politique (coefficient 160)
Assure la recherche et la rédaction des informations politiques, économiques et sociales d'intérêt national ou des comptes rendus des débats parlementaires.
Chef de centre, d'agence ou de rédaction détachée 2e échelon (coefficient 160)
Assure ou coordonne le travail administratif et rédactionnel d'une agence, d'un centre ou d'une rédaction détachée, ayant au moins quatre journalistes professionnels à temps complet sous ses ordres.
Reporter 2e échelon (coefficient 155)
Est un journaliste expérimenté, assurant régulièrement des reportages et enquêtes dont l'intérêt déborde le cadre local ou régional.
Chef photographe (coefficient 155)
Dirige, coordonne et si besoin, participe au travail d'au moins trois reporters-photographes.
Chef sténographe (coefficient 155)
Dirige, coordonne et participe au travail d'une équipe d'au moins quatre sténographes--rédacteurs, placés sous ses ordres.
Chef de centre, d'agence ou de rédaction détachée 1er échelon (coefficient 150)
Assure ou coordonne le travail administratif et rédactionnel d'une agence, d'un centre ou d'une rédaction détachée ; ayant de un à trois journalistes professionnels à temps complet sous ses ordres.
Secrétaire de rédaction ou d'édition 3e échelon (coefficient 150)
A la responsabilité de la qualité rédactionnelle de la présentation et de la mise en page d'un ou plusieurs secteurs d'informations générales, régionales ou magazines. Il peut être également appelé à effectuer des travaux de rédaction.
Reporter 1er échelon ou détaché 2e échelon (coefficient 145)
Est un journaliste expérimenté essentiellement chargé des reportages et enquêtes dont l'intérêt peut déborder le cadre local ou éventuellement régional. Seul en poste, ou en agence, il assure un travail rédactionnel et administratif qui revêt une importance particulière en raison soit de l'étendue géographique de son secteur, soit de l'activité de sa région, soit encore du réseau des correspondants à animer. Il peut temporairement assurer le remplacement d'un chef d'agence 1er échelon.
Secrétaire de rédaction ou d'édition 2e échelon (coefficient 135)
Est adjoint au secrétaire 3e échelon pour la confection d'une ou plusieurs pages. Il peut être appelé à effectuer des travaux de rédaction.
Rédacteur principal ou détaché 1er échelon (coefficient 135)
Est le journaliste à qui on peut demander une copie originale, le cas échéant un commentaire des dépêches ou d'informations des correspondants et occasionnellement la mise en page au centre d'édition. Seul en poste, ou en agence, il assure le travail rédactionnel et administratif dans un secteur déterminé.
Sténographe-rédacteur 3e échelon (coefficient 135)
Il enregistre de façon continue tous articles ou informations transmis par télécommunication (notamment par télévision et radio) ainsi que tous débats, assemblées, conférences, tables rondes, discours.
Il doit, par sa vitesse d'enregistrement (minimum : 170 mots-minute) et sa culture générale, constatées par un contrôle, en donner une transcription rapide et fidèle, être capable de compléter ou rétablir un texte défectueux et, si besoin est, rédiger sous une forme journalistique ces informations ou débats.
Le contrôle sera défini et mis en oeuvre par la Commission paritaire nationale prévue dans le préambule.
Reporteur photographe confirmé (coefficient 135)
Photographe dont la haute qualification est attestée par l'expérience et par des réussites antérieures et qui est ordinairement appelé à effectuer les reportages les plus difficiles.
Rédacteur 3e échelon (coefficient 130)
Est le journaliste qui est au centre d'édition, dans une agence, ou seul en poste, assure le compte rendu de manifestations à caractère local ou régional à l'exclusion de toute tâche administrative.
Secrétaire de rédaction ou d'édition 1er échelon (coefficient 120)
Est le journaliste qui au centre d'édition ou dans une agence dotée de moyens de télécomposition donne une forme journalistique aux communiqués et informations de correspondants ou aux dépêches d'agences de presse. Il est placé sous l'autorité d'un secrétaire de rédaction ou d'édition 2e échelon. Il peut être appelé dans les mêmes conditions à participer à des travaux de maquettisation ou de mise en page.
Sténo-rédacteur 2e échelon (coefficient 120)
Enregistre de façon constante tous articles ou informations transmis par télécommunication. Il doit par sa vitesse d'enregistrement (150 mots-minute) et sa culture générale, donner une transcription rapide et fidèle des articles et informations qui lui sont transmis et si besoin est les rédiger sous une forme journalistique.
Rédacteur 2e échelon (coefficient 120)
Est le journaliste qui au centre d'édition ou dans une agence donne une forme journalistique aux communiqués et informations de correspondants transmis à la rédaction ou qui assure le compte rendu des manifestations courantes locales ou régionales.
Le présent accord s'applique aux journalistes professionnels au sens de l'article L.761-2 du Code du travail.
En tant que journalistes assimilés, les rédacteurs-traducteurs définis dans cet avenant relèvent de la Convention collective nationale des journalistes. Notamment, l'article relatif à la durée du travail est applicable.
En aucun cas les nouvelles qualifications ne pourront entraîner une diminution des appointements.
Dans les entreprises ayant accordé des suppléments d'appointements, des revalorisations, l'application de la nouvelle grille entraînera l'absorption des différences jusqu'à due concurrence.
Les nouvelles bases de salaires sont considérées comme des minima.
Il est entendu que les suppléments d'appointements qui pourraient subsister après l'ap-plication de cet avenant resteront acquis en valeur absolue.
La classification des collaborateurs est du ressort de la direction de l'entreprise. Le présent avenant est applicable à dater du 1er juin 1980.
Les modalités d'application du présent avenant feront l'objet de négociations particu-lières dans chacune des entreprises concernées.
Définition générale
Le rédacteur-traducteur traduit tous articles ou informations qui lui sont transmis du français en langue étrangère et (ou) d'une langue étrangère en français. Sa traduction doit être fidèle et rapide. Il doit être capable de rédiger ses articles d'une façon journalistique dans sa langue maternelle et (ou) dans une langue étrangère.
Niveaux d'emploi
Rédacteur-traducteur débutant (coefficient 100)
Traduit de façon constante des articles ou informations qui lui sont transmis, soit en français, soit en langue étrangère. Sa traduction doit être fidèle et rapide. Est capable de rédiger ses articles d'une façon journalistique. Passe au coefficient 110 après un an au moins et dix-huit mois au plus si la période probatoire est concluante.
Les titulaires d'un diplôme d'Etat de traducteur d'un établissement d'enseignement supérieur passent au coefficient 110 au bout d'une période comprise entre 6 et 9 mois si la période probatoire est concluante.
L'un et l'autre passent au coefficient 120 au bout de deux ans.
Rédacteur-traducteur 1er échelon (coefficient 120)
Traduit de façon constante tous articles ou informations qui lui sont transmis, soit en français, soit en langue étrangère. Doit, par sa culture générale et son expérience pro-fessionnelle, donner une traduction fidèle et rapide des articles et informations transmis. Rédige ses articles d'une façon journalistique.
Rédacteur-traducteur 2e échelon (coefficient 135)
Traduit de façon continue tous articles ou informations qui lui sont transmis, indifféremment en français ou en langue étrangère, quels que soient la nature ou la difficulté du texte. Doit, par la richesse de son vocabulaire, tant dans sa langue maternelle que dans la langue étrangère pratiquée, ainsi que par sa culture générale très étendue, en donner une traduction fidèle et rapide, être capable de compléter et de rétablir un texte défectueux, de procéder à des synthèses et adaptations et de rédiger ses articles sous une forme journalistique dans chacune des deux langues.
Rédacteur-traducteur 3e échelon (coefficient 140)
Idem 135. Est, en outre appelé à rédiger des articles à partir d'informations recueillies oralement dans les deux langues (TV par exemple).
Chef rédacteur-traducteur (coefficient 155)
Un poste de chef rédacteur-traducteur peut être créé.
Dans ce cas, il dirige, coordonne et participe au travail d'une équipe d'au moins six rédacteurs-traducteurs placés directement sous sa responsabilité hiérarchique.
22 mai 1980
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