La France reçoit à Paris le président iranien Hassan Rohani.
Au-delà des relations économiques, commerciales, diplomatiques, la France, pays des droits de l'Homme, ne peut ignorer que les droits des journalistes iraniens et la liberté de la presse ne sont pas respectés. Ces questions ne peuvent pas être passées sous silence lors des rencontres franco-iraniennes.
Les syndicats français (SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes, tous trois membres de la FIJ) sont solidaires de leurs collègues iraniens qui luttent pour le respect de leurs droits.
Au moins 17 journalistes sont emprisonnés en Iran. L'Association des journalistes iraniens fermée depuis 2009 sans justification l'est toujours à ce jour.
Avec la FIJ et nos collègues iraniens, nous demandons expressément au chef de l'Etat français François Hollande et le chef de la diplomatie française Laurent Fabius d'intervenir pour que nos collègues soient libérés et que leur Association puisse agir et travailler au grand jour sans entrave.
SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes
Paris le 28/1/2014