Le SNJ-CGT se félicite de la libération de Florence Hartmann, ancienne journaliste du Monde et ex porte-parole du procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), détenue pendant cinq jours dans des conditions déplorables à La Haye.
Elle avait été arrêtée par la police néerlandaise, alors qu'elle assistait au procès de l’ancien dirigeant des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, condamné à 40 ans de détention pour génocide.
Cette arrestation est intervenue dans le cadre d'une condamnation au paiement d'une amende infligée à Florence Hartmann par le tribunal, pour « outrage », suite à ses révélations sur deux décisions confidentielles des juges du TPIY.
Mme Hartmann ayant refusé de s'acquitter de l’amende, le tribunal a délivré contre elle un mandat d’arrêt.
Son avocat avait dénoncé ses conditions de détention comme "totalement inutiles, injustifiées et disproportionnées".
Le SNJ-CGT qui s'était joint aux nombreux appels, dont celui de la FEJ, à la libération de Florence Hartmann, se félicite que ces appels aient été enfin entendus.
Montreuil le 30/03/2016