Les deux années de pandémie ont amené des bouleversements en profondeur dans le monde du travail, donnant naissance à de nouvelles aspirations chez les ingénieurs, cadres et techniciens.
Avec le développement du télétravail, en plus des questions d’équipement, de moyens et d’espace, monte l’exigence de frontières plus claires entre vie professionnelle et privée. La diminution du temps au bureau renforce, quant à elle, l’attente d’un temps en présentiel de qualité permettant un lien social conséquent.
Dans l’esprit de « changer pour que rien ne change », les directions d’entreprise et leurs services DRH dissertent à l’envie sur le bien-être au travail et l’équilibre entre vie professionnelle et privée, évitant soigneusement de poser les questions en terme de droit.
Surtout pas touche aux stratégies de l’entreprise, aux reportings et aux procédures, aux objectifs quantitatifs, supports d’un Wall Street management qui est aujourd’hui comme hier et le principal obstacle au bien travailler.
Jean-François Bolzinger
Syndicalisme spécifique : une forme d’organisation en phase avec la réalité du salariat