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SOMMAIRE : ACTUALITÉS • Livret de syndicalisation des professions intermédiaires et agent·es de maîtrise • L’Ufict attachée au projet INET • Reprenons la main sur notre temps de travail : 32 heures ! • 13e congrès fédéral • Ugict - Enquête nationale 2023 - Travail hybride / télétravail... quelles conséquences ? UGICT • Rassembler le salariat, histoire du syndicalisme spécifique UFICT-CGT DOSSIER • Difficultés salariales et précarité croissante des enseignants artistiques spécialisés • Le psychologue du travail face à une difficulté de reconnaissance VIE DE L’UFICT ÉCHOS • CSFPT À VOIR, À LIRE CALENDRIER & FORMATIONS

Édito

CARRIÈRES, TRAITEMENTS ET SALAIRES, QUALIFICATIONS, TEMPS DE TRAVAIL : 4 conditions pour que l’emploi public qualifié redevienne attractif. Le ministre de la Fonction publique a refusé d’ouvrir de véritables négociations salariales malgré une inflation galopante. La revalorisation des 2,5 % principalement pour la catégorie C et le début de la catégorie B est profondément injuste et inéquitable. Une « distribution » de points uniformes applicable en 2024 va accentuer le tassement des grilles indiciaires et le problème d’attractivité pour l’ensemble des cadres territoriaux de catégorie A (BAC+3/ BAC+5). En début de carrière, la grille au premier échelon commence à 140 euros brut au-dessus du SMIC ! La progressivité des salaires pour tous doit redevenir la norme ainsi que le retour à l’échelle mobile des salaires, calquée sur l’augmentation des prix. Sur le plan de la carrière, la logique de progression a été compromise par l’organisation des concours tous les deux ans, la remise en cause de la stagiairisation, le recrutement massif de contractuel·les à la place de fonctionnaires, la suppression des compétences des CAP, l’allongement des durées d’échelon ou le cadenassage de l’accès aux grades fonctionnel. Tout cela a contribué à la perte d’attractivité des emplois publics, à fortiori à celle des cadres territoriaux. Il faut revenir à une fonction publique de carrière et non d’emploi et à une harmonisation par le haut des déroulements de carrière. La CGT portera ces revendications dans la négociation qui s’ouvre. Et depuis la généralisation du télétravail, la question du temps de travail devient une revendication importante pour nos catégories. On est bien loin des 35 heures : 42h par semaine pour les cadres, 38h pour les professions intermédiaires (Insee). Comment mettre à distance le travail quand il s’insinue partout, sur son lieu de vie, dans le temps de trajet et le temps de repos ? Des expérimentations à 35h ou 36h par semaine sont en cours dans plusieurs collectivités et administrations. Mais ne nous leurrons pas, il s’agit davantage d’intensifier le travail sur 4 jours que de réellement le partager. Face au manque d’ambition du gouvernement, l’UGICT-CGT lance une campagne pour défendre le droit à travailler moins et mieux pour toutes et tous, campagne à laquelle l’UFICT-CGT des Services publics adhère pleinement. Si l’actualité sociale sera particulièrement chargée dans les prochains mois, il est indéniable que, parmi d’autres, ces quatre sujets (carrières, traitements et salaires, qualifications, temps de travail) seront débattus en novembre au 13e congrès fédéral. Nous vous y donnons rendez-vous au stand de l’UFICT pour faire connaissance dans un cadre convivial et fraternel.

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