50 ans de luttes pour le droit à la formation continue (Archive Empreinte n°4)

C’est sur ce thème que travaille depuis 2 ans notre Institut. Alors que c’est une des questions au menu de la conférence sociale des 20 et 21 juin prochain,qui devrait être suivie d’un nouveau projet de loi en fin d’année, le droit à la formation reste une question revendicative essentielle, étroitement liée à l’emploi, à la réduction du temps de travail, et la reconnaissance des qualifications.

Notre Institut, sans vouloir s’immiscer dans le travail d’élaboration revendicative de l’UGICT, souhaite donner quelques repères pouvant aider à ce travail.

Cette journée de travail du 22 mai se proposait de travailler autour du thème « du besoin de recyclage au droit à la formation tout au long de la vie ». Malgré une faible participation, cette journée a été marquée par la richesse des contributions des intervenants et par la qualité et la densité des échanges.

La journée était structurée en 3 parties :
1.    Les revendications de l’UGIC en 1965 et leur actualité aujourd’hui (André Jaéglé).
2.    La formation dans les textes et dans les luttes (Michèle Baracat – Gérard Salkowsky).
3.    La vision des générations d’aujourd’hui sur le droit à la formation (Christian Delboé).

Nos débats ont montré que cette journée constituait une étape dans notre travail, et non une conclusion.
Notre Bureau travaille sur les suites à donner pour proposer à l’UGICT et à ses organisations des repères aidant à l’élaboration de propositions revendicatives.

La CGT et l’UGIC-T ont joué un rôle essentiel dans la mise en œuvre d’un système de formation continue ouvrant des droits aux salariés, avec une contribution obligatoire des entreprises.
Nous voulons poursuivre notre réflexion avec des universitaires et notre conseil scientifique.

Nous voulons aussi éditer un numéro spécial de nos Cahiers d’Histoire, reprenant les contributions et les débats de notre journée, en y adjoignant différents témoignages et documents.
Egalement en projet un quatre pages (sur le même style de celui que nous avons réalisé sur les techniciens), proposant des repères historiques et des réflexions.

Notre Institut sera ainsi dans son rôle de « passeur de mémoire » car bien connaitre son histoire, c’est être mieux armé pour aborder le présent et préparer l’avenir.
Claude Chavrot

Téléchargez le bulletin de l’IHS : ihs4

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