Des millions de Français·es se sont mobilisé·es pour empêcher l’extrême-droite d’arriver au pouvoir. Une chose est désormais certaine : en agissant collectivement, nous changeons le cours des choses.
Le président de la République tente aujourd’hui d’étouffer ce sursaut citoyen en nommant un premier ministre issu d’un parti qui n’a pas appelé au barrage républicain, et se place, de fait, sous le contrôle du Rassemblement national. Cela est irresponsable.
Nous pouvons faire vivre nos aspirations démocratiques : au Parlement, où de grands débats budgétaires et sociaux vont se tenir, et sur nos lieux de travail, dans les négociations et les mobilisations collectives.
Le 1er octobre 2024 mobilisons-nous dans les grèves et les manifestations pour imposer l’alternative.
Tout doit changer pour les ingénieur·es, cadres et professions techniciennes et intermédiaires
Au travail, nous avons toutes les raisons d’exiger le changement :
- nos salaires n’augmentent pas et notre pouvoir d’achat baisse
1 cadre sur 2 et 2 professions intermédiaires sur 3 disent que les augmentations de rémunération de cette année n’ont pas permis de maintenir leur pouvoir d’achat
- nos conditions de travail se dégradent car les directions préfèrent augmenter la charge de travail plutôt que de recruter et de réduire le temps de travail
- nos directions nous imposent leurs stratégies de court-terme sans discussion, parfois au détriment des enjeux environnementaux de l’avenir des entreprises et des services publics
Dans nos vies, nous pouvons gagner :
- l’abrogation de la réforme des retraites plébiscitée par les salarié·es et majoritaire à l’Assemblée nationale
- un budget de l’Etat qui finance mieux les services publics (écoles, hôpitaux…) et amplifie les efforts pour assurer la bifurcation sociale et environnementale
- la reprise en main des 175 Mds d’€ d’argent public versés tous les ans aux entreprises sans contrôle ni contrepartie sociale et environnementale
Les débats parlementaires d’octobre et novembre sur les budgets 2024 de l’Etat et de la sécurité sociale seront déterminants, car contrairement aux années précédentes, le Gouvernement aura beaucoup de mal à les imposer sans vote, par le 49-3.
Plus que jamais, rien n’est écrit d’avance !
Mobilisons-nous sur nos lieux de travail pour exiger :
- des augmentations générales de salaire
- la reconnaissance de nos qualifications
- l’égalité femme-homme
- la réduction du temps de travail par la semaine de 4 jours
- la transformation environnementale de nos entreprises et services publics
Pour construire la mobilisation et gagner collectivement nous devons être organisé·es.
En rejoignant la CGT et son union générale des ingés, cadres et techs (Ugict), vous rejoignez un collectif qui se mobilise pour le progrès social et pour les droits de tou·tes les travailleur·ses dans tous les secteurs professionnels et partout en France.
De plus en plus de salarié·es qualifié·es à responsabilité font confiance à l’Ugict-CGT et n’hésitent pas à adhérer et à se mobiliser pour un meilleur salaire et la réduction du temps de travail : 53% de technicien·nes et 40% de cadres se disent ainsi prêt·es à se mobiliser collectivement (Baromètre ViaVoice 2023). Vous êtes les bienvenu·es à l’Ugict-CGT !