Les élections départementales des 22 et 29 mars 2015 ont aggravé le divorce entre les Français et le gouvernement soutenant une politique d’austérité contre les citoyens et les salariés. Cette politique de paupérisation se concrétise par le rejet de la Démocratie, le premier parti de France étant celui de l’abstention. Les citoyens repoussant les partis traditionnels et se laissant séduire pas le repli identitaire, la xénophobie … ce sont les valeurs de la République qui sont attaquées. Les grands bénéficiaires de cette politique, le grand patronat et les actionnaires, s’accommodent bien de cette diversion qui livre en pâture des bouc-émissaires tout trouvés. Jamais les paradis fiscaux, l’évasion fiscale, les patrons voyous … n’ont été autant préservés.

En réponse à ce camouflet politique, le gouvernement prône la poursuite de la destruction du code du travail et la précarisation des travailleurs. Flexibiliser plus les salariés n’apportera aucune solution à la crise de l’emploi, plusieurs économistes s’accordant sur la nécessité d’une croissance de 1,5 à 2% pour diminuer le chômage. La question de fond de la répartition des richesses produites reste le vrai sujet dans une économie cannibalisée pour assurer la rente des actionnaires, dont les fonds de pensions aux Etats Unis, Allemagne, etc.

Cette politique impacte concrètement les TSSD par moins de recrutements (seulement 94 postes au concours externe – niveau TSPDD), donc des charges et des temps de travail qui augmentent, générant de plus en plus de risques psychosociaux, et un ralentissement des promotions, le tout dans un cadre de gel salarial (point d’indice bloqué depuis juillet 2010 ; régime indemnitaire en panne …).

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