Selon un rapport du Contrôle général économique et financier (CGEF) remis au ministère de l’Education nationale en juillet 2015, les 59 écoles publiques d’ingénieurs connaissent une diversité très limitée selon le sexe ou les origines sociales de leurs étudiants.
30,3%. C’est le pourcentage d’élèves de sexe féminin dans les écoles publiques d’ingénieurs. Mais il s’agit d’une moyenne car si l’on compte 65% de filles dans les écoles de sciences du vivant et chimique, les chiffres sont inversés dans les établissements à forte composante d’ingénierie mécanique.
Les écoles offrant des formations diversifiées se situent elle à des taux intermédiaires (35% pour les Instituts Nationaux des sciences appliquées, 32% pour l’INP).
Selon le même rapport, les chiffres concernant les origines socioprofessionnelles des élèves, le taux d’enfants de parents ouvriers et employés est de 13% seulement. A Polytechnique, 1% des étudiants sont issus de milieu modeste.
Le rapport préconise l’élargissement des classes préparatoires, de manière à permettre à chaque étudiant de se former à cet enseignement. De plus, le rapport suggère d’accorder plus d’importance à l’admission par dossier dans le but de diversifier les recrutements.