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Questionnaire : work in progress

Article mis en ligne le 30 avril 2021, publié dans Options n° 666

Une version de l’« autodiagnostic environnemental » est déjà réalisée, mais le questionnaire restera souple et adaptable à chaque entreprise. Contenu.

Après avoir donné un profil rapide de son entreprise (secteur, taille etc..), le salarié répond à un sondage anonyme, principalement sous forme de Qcm. Pour chaque question, le sondé peut évaluer à différents niveaux l’impact ou l’action environnementale de son entreprise : « ne se prononce pas ou ne sait pas ; insuffisant ; moyen ; bon ». Il peut également signaler de récentes améliorations – ou non – sur chaque sujet, et, surtout, rédiger ses propres propositions. Le questionnaire propose six domaines dans lesquels il va évaluer la performance de son entreprise.

En 1, dans « La réduction des impacts environnementaux », avec par exemple des questions sur le recours aux matières premières renouvelables, aux produits chimiques, le type d’emballages utilisés, la consommation d’eau ou d’énergie.

En 2, « Les impacts environnementaux indirects » : l’approvisionnement est-il local, les déchets sont-ils polluants, recyclés ? L’entreprise envisage-t-elle de relocaliser une partie de son activité ? Maximise-t-elle la durabilité de ses produits ? Réduit-elle la sous-traitance ?

En 3, « La stratégie environnementale produits ». La R&D est-elle sollicitée pour réduire l’empreinte environnementale ? La décarbonation des déchets ? Affirme-t-elle des engagements environnementaux, une labellisation de ses produits, pense-t-elle la réduction des risques sanitaires liés à ses produits ?

En 4, « La stratégie environnementale process » aborde la réduction de l’impact environnemental de ses procédés industriels, le souci de limiter les risques sanitaires pour les salariés et les riverains.

Le chapitre 5 questionne « Le salarié comme acteur de l’environnement ». Cela touche à la formation et à l’information sur les questions environnementales, à la présence de l’environnement dans les certifications ou les fiches de poste, à la présence d’un dispositif de type « boîte à idées » pour améliorer les process, à la variable environnementale dans les primes des dirigeants, aux mesures pour limiter l’impact environnemental des déplacements des salariés.

Dernier chapitre, en 6, « L’intégration et l’implication des instances représentatives du personnel et organisations syndicales dans la transition ». Est-ce que le Cse reçoit les informations sur les risques environnementaux, sur leur prévention, sur la stratégie dans ce domaine, sur les achats responsables ? Dispose-t-il d’un droit d’alerte en la matière ? La transition environnementale est-elle prise en compte dans la politique de ressources humaines, se traduit-elle par des engagements internationaux, dans l’éthique de l’employeur, dans son information auprès des consommateurs, dans ses initiatives ? Des expérimentations vont commencer avant l’été dans plusieurs entreprises. L’outil sera amélioré et adaptable ; il sera présenté à l’automne.

Valérie Géraud

Voir aussi :

Environnement, mode d’emploi(s)

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