Après avoir été sur-sollicités durant la crise sanitaire pour maintenir les objectifs et le niveau de rentabilité
des établissements, les directeurs-directrices et les cadres du secteur marchand de la santé aspirent à
travailler autrement.

53 % des cadres disent que les choix et pratiques de leur direction entrent régulièrement en
contradiction avec leur éthique professionnelle. Elles et ils veulent reprendre la main sur le sens et la
finalité de leur travail, pouvoir faire valoir des désaccords avec leurs directions nationales ou régionales,
rompre avec un management tourné uniquement vers le profit.

48 % des cadres souhaitent aujourd’hui disposer de droits d’intervention sur les stratégies et
pratiques de leur entreprise. Les directeurs d’exploitation doivent assumer la responsabilité des
organisations de travail délétères qu’ils n’ont pas décidées mais qu’ils doivent pourtant mettre en place.

59 % des cadres veulent disposer d’un véritable droit d’alerte dans le cadre de l’exercice de leurs
responsabilités. Les directeurs d’exploitation veulent en finir avec ce climat permanent de terreur qui les
pousse à accepter des conditions de travail dégradées, sans aucune marge de manoeuvre, sans aucune
participation aux processus décisionnels, exposé au risque du licenciement. Un cadre sur deux déclare
travailler pendant ses jours de repos ou repousse la date de ses vacances.

38 % d’entre eux déclarent travailler plus de 45 heures par semaine. Le débordement de la vie
professionnelle sur la vie privée ravive l’absolue nécessité d’un droit à la déconnexion effectif !

Les salaires ne sont jamais à la hauteur de l’engagement et des qualifications de ces salarié.e.s. Avec la
CGT, vous pouvez faire entendre vos revendications en soutenant le mouvement de grève à partir du 3
juin prochain.

*** Chiffres issus du baromètre 2021 UGICT-CGT/SECAFI réalisé par ViaVoice.