Le SNJ-CGT s’émeut du renvoi de cinq journalistes (3 de Médiapart et 2 du Point) devant le tribunal correctionnel de Bordeaux dans le cadre de l’affaire de la publication d’extraits de conversation de Mme Bettencourt enregistrée par le majordome de cette dernière.
Le motif invoqué (atteinte à l’intimité de la vie privée) et les arguments avancés par les trois magistrats («La question de l'éventuelle légitimité de la publication des articles litigieux ne peut en aucun cas être tranchée par la juridiction d'instruction dans le secret de son cabinet mais doit faire l'objet du débat contradictoire et public que seule une audience permet») viennent apporter la preuve d’un véritable acharnement à l’encontre de la profession de journaliste et, notamment, à l’encontre de ceux qui osent porter sur la place publique les turpitudes des puissants ou de certains politiciens.
Le droit de savoir et d’être informé est gravement mis en cause.
C’est un mauvais signe envoyé avant que le nouveau projet de loi sur la protection des sources des journalistes n’arrive devant le Parlement.
Le SNJ-CGT apporte son entière solidarité aux cinq confrères poursuivis et demande l’arrêt de toutes les poursuites à leur encontre.
Montreuil, le 3 septembre 2013
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