Monsieur le Président,
Les journalistes et leurs organisations syndicales sont mécontents; ils sont en attente depuis des mois de la nouvelle loi sur la protection des sources des journalistes, une des promesses du candidat François Hollande lors de sa campagne électorale.
Un projet, élaboré après plusieurs mois de travail avec les professionnels afin de compléter les dispositions de la loi votée sous le quinquennat précédent, demeure enfoui sur une étagère de l’Assemblée nationale.
La proposition de loi a été gelée peu avant le vote au Palais Bourbon sous pression du ministre de l’Intérieur de l’époque, Manuel Valls.
Les syndicats français avaient protesté à l’époque contre ce mauvais coup porté à la liberté de la presse.
Pour autant, ni le gouvernement Ayrault, ni ceux de Valls, ni le président de la République n’ont jugé utile de remettre sur le bureau de la représentation nationale le texte sur cette disposition essentielle pour le droit des journalistes.
Cette logique reflète-t-elle la volonté de ne pas remettre en cause les coups portés aux journalistes et au pluralisme des medias par Nicolas Sarkozy, l’«ami» de tous les patrons des grands groupes privés de médias ?
Cette même logique "d'Etat" cacherait-elle d'autres objectifs moins avouables ?
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