Après le succès des journées d’actions et de manifestations du 9 et du 17 mars, nous devons poursuivre et amplifier le mouvement de refus du projet de loi travail afin d’obtenir son retrait.
Ce projet de casse du code du travail est une addition de régressions historiques : inversion de la hiérarchie des normes via des accords d'entreprises dérogatoires au code du travail, remise en question du temps de travail, facilité de licenciement, remise en cause des organisations syndicales, etc....
Un projet souhaité par le MEDEF, présenté par le gouvernement. Les modifications mineures du texte, annoncées pour avoir l'aval de certaines organisations syndicales, n’en changent pas la nature néfaste mais montrent que la mobilisation doit permettre d'obtenir son retrait et ainsi mettre en avant des propositions réellement favorables à l'emploi, à la hausse des salaires, au renforcement des droits des salariés comme le propose la CGT.
Le 24 mars, jour de la présentation en conseil des ministres du projet de la loi travail, la CGT, FO, la FSU et Solidaires ainsi que les organisations de jeunes UNEF, UNL et FIDL appellent à manifester et ainsi préparer la journée du 31 mars, journée nationale de grève dans toute la France.
Le SNJ-CGT appelle l’ensemble de ses adhérents et sympathisants à se mobiliser jeudi 24 mars.
A Paris nous nous retrouverons avec la fédération du Spectacle CGT afin d’interpeller la Ministre de la culture et de la communication avant de retrouver la manifestation de l’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires et organisations de jeunesse.
Montreuil le 22 mars 2016
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