Sous prétexte d'une photo du chef de l'Etat algérien Bouteflika publiée dans le quotidien Le Monde et mettant en cause un ministre de son gouvernement dans
l'affaire des Panama papers, Alger a refusé les visas aux journalistes du Monde et à ceux du Petit Journal à l'occasion de la visite du Premier ministre Manuel Valls en Algérie.

Mal en a pris aux autorités algériennes, car aussitôt plusieurs quotidiens et medias français (France Culture, France Inter, Libération et Le Figaro) ont décidé de boycotter la visite de la délégation française.

Pour le SNJ-CGT ce fait du prince est ni plus ni moins qu'une grave atteinte à la liberté de la presse.

Il est urgent pour le pouvoir algérien de reconnaitre que les temps ont changé et que des mesures de cet ordre sont d'un autre âge. La liberté de la presse ne se divise pas. Elle reste un marqueur de la démocratie sous toutes les latitudes.

Montreuil le 9 avril 2016
SNJ-CGT