Recep Tayyip Erdogan continue sa funeste mise au pas du peuple turc : plus de 11 000 supposés opposants et soutiens du putsch raté sont actuellement en garde à vue ou en détention.
Et la répression continue, comme si le dictateur d’Ankara voulait décimer ceux qui ne le vénèrent pas. Les journalistes avaient déjà payé un lourd tribut aux atteintes à la liberté d’informer ; aujourd’hui 42 nouveaux professionnels sont menacés d’arrestation.
Leur sort est hélas identique à celui de milliers d’enseignants, de militaires, de personnels de santé, de fonctionnaires et, pêle-mêle, aux démocrates et aux Kurdes.
Erdogan tente de poser une chape de plomb sur la Turquie ; il a reçu l’aide de plusieurs pays du Golfe comme les Emirats arabes unis qui ont arrêté deux généraux à l’aéroport de Dubaï.
Mais, surtout, la répression profite du mutisme des pays européens, dont celui de la France et des Etats-Unis.
La situation de la population turque est insupportable ; le président de la République et le gouvernement français ne peuvent plus rester sans réagir.
Comment invoquer la démocratie ici et détourner les yeux quand il s’agit de la Turquie. Il est encore temps d’arrêter Erdogan dans son entreprise de démolition des droits de l’homme, de rétablissement de la peine de mort et de répression aveugle contre les opposants avérés ou supposés.
MM. Hollande, Valls et Ayrault, honorez-vous en dénonçant ce qui se passe sur les rives du Bosphore, à Ankara et au Kurdistan.
Nos précédentes interventions sont restées sans réponse ; c’est insoutenable.
Montreuil, le 27/07/2016
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