Aujourd’hui, 23 avril, le SNJ-CGT s’associe à la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et à sa Fédération européenne (FEJ) pour célébrer la Journée mondiale du droit d’auteur.

L’explosion du monde numérique permet trop souvent aux employeurs de priver les journalistes de leurs droits patrimoniaux et moraux.

De nombreux accords d’entreprise sont imposés aux rédactions pour la cession des droits de réutilisation des œuvres des journalistes sans contrepartie ou pour des montants dérisoires et, surtout, sans contrôle.

Au moment où le Parlement européen et la Commission de M. Juncker tentent une nouvelle fois de remettre en cause le droit d’auteur en général au nom du marché, les journalistes doivent être des acteurs de la résistance que tous les secteurs de la création ont initiée.

Le gouvernement français doit, lui aussi, s’exprimer clairement et prendre la défense du droit d’auteur en s’opposant au rapport Reda et en encourageant les accords permettant aux journalistes de conserver un droit de regard sur les réutilisations des informations (écrit, image fixe, vidéo) qu’ils ont traitées et une juste rémunération.

Le SNJ-CGT, pour s’associer à l’initiative de la FIJ et de la FEJ, demande aux journalistes de dénoncer les contrats injustes sur Twitter à l’adresse suivante : @SnjCgt

Montreuil, le 23 avril 2015