Christian Estrosi n’hésitait pas à claironner en janvier 2015 : « Avec 999 caméras et une caméra pour 343 habitants (…) je suis à peu près convaincu que si Paris avait été équipée du même réseau que le nôtre, les frères Kouachi n’auraient pas passé trois carrefours sans être neutralisés et interpellés ».
Manuel Valls persiste et signe. Il s’était déjà opposé à la loi sur la protection des sources des journalistes, destinée à l’origine à « renforcer la liberté, l'indépendance et le pluralisme des médias » ; aujourd’hui, en pleine période estivale, il récidive.
On ne connaît pas les commanditaires du putsch manqué de vendredi dernier en Turquie, mais on peut d’ores et déjà en mesurer les conséquences.
L’autocrate Erdogan profite de la situation créée pour appeler à l’unité de tout ce que la Turquie compte de politiques fascisants, de religieux sunnites réactionnaires et de nationalistes.
Les organisations syndicales de salarié-es et de jeunesse (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) ont pris acte et dénoncent la nouvelle utilisation du 49-3, véritable déni de démocratie, pour faire passer le projet de loi travail.
L’Agence France Presse (AFP) demande depuis plusieurs semaines à ses photographes, dans les bureaux hors France, de signer des contrats emportant cession totale de leurs droits d’auteur sans rémunération supplémentaire. La Fédération internationale des journalistes (FIJ) s’insurge devant ces pratiques « inacceptables » et demande une révision immédiate du contrat type imposé aux photographes de l’AFP. La FIJ demande également aux photographes de ne pas signer ce contrat dans ses termes actuels.
Le président de l’Autorité de la concurrence, M. Bruno Lasserre, vient de déclarer dans une interview au Monde « qu’il faudrait revoir les règles de concentration des médias afin de faire émerger des acteurs forts ». Un encouragement pour les patrons de presse, écrite et audiovisuelle, à terminer leur mise à mort du pluralisme.
La journée du 28 juin a été comme toutes les autres journées de mobilisation depuis 4 mois, un succès des salarié-es, jeunes, privé-es d'emplois et retraité-es ! Ceci malgré certaines conditions de manifestation qui n'ont pas permis à toutes et à tous d'y participer.
Peugeot Aulnay, Goodyear Amiens, Air France, et tout récemment les manifestations contre la loi Travail-El Khomri… quelques exemples de conflits sociaux dont le traitement partial, par France Télévisions – et France 2 en particulier – a suscité bien des moments de colère et de honte chez les salariés, et bien des railleries sur les réseaux sociaux !
Les limites des équipes de France Bleu sont dépassées. La direction de Radio France impose un nouveau plan d’économies aux 44 stations locales et à France Bleu Natio... mais il n’y a plus rien à économiser ! La création de trois stations ne doit pas cacher la perte de 25 postes, ces six dernières années, à périmètre constant (Expertise Tandem « note bleu » juin 2016). Les budgets de remplacement sont à leur tour laminés, ce qui représente également des dizaines d’équivalents temps-plein supprimés (40 % en moins sur 3 ans).
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