5 millions et demi de salariés dont 1 million et demi de fonctionnaires, exercent aujourd’hui des professions techniciennes appelées également dans certains secteurs professionnels « salariés de professions intermédiaires ». Pour notre organisation, l’ensemble de ces salariés peut se définir ainsi : « un salarié apte à maîtriser et à mettre en œuvre de manière autonome, une technique complexe, sociale, juridique, paramédicale, industrielle, commerciale ».
Toutefois malgré leurs connaissances, leurs qualifications, leur rôle essentiel dans le processus de travail, ils ne bénéficient d’aucun statut spécifique interprofessionnel.
Cette absence d’identification joue contre l’ensemble des salariés, permettant au patronat de « classer » les techniciens, selon ses propres critères sans garantie collective.
Ainsi, afin que les salariés des professions techniciennes et intermédiaires ne soient plus identifiés par défaut (ni ouvrier /employé, ni cadre), l’UGICT-CGT revendique un statut technicien pour les salariés du privé et du secteur public.
Des garanties individuelles dans un cadre collectif interprofessionnel c’est ce dont les techniciens ont besoin pour travailler sereinement afin de mettre leurs compétences, dans le respect de leur éthique professionnelle, au service de la collectivité de travail.
Le statut permettra de garantir la reconnaissance de la qualification, quel que soit le parcours des salariés techniciens. Il sera un rempart contre la déqualification. Il garantira des seuils communs pour l’ensemble des techniciens. Par sa reconnaissance interprofessionnelle, le statut sera également un élément qui contribuera à la lutte contre la discrimination Femme/ Homme permettant de mettre sur un pied d’égalité les diplômes équivalents, quelle que soit la filière