Revaloriser le rôle des Ingénieur-e-s – REVENDIQUONS …

Cet article prolonge le travail initié par l’OFICT lors des assises des ingénieur-e-s. Il restitue une partie des échanges de la table ronde “Rôle des ingénieur-e-s du développement durable et reconquête industrielle” qu’elle a organisé fin 2017 à Montreuil. Cet écrit a également inspiré certains passage de la profession de foi CGT – FSU, vous le trouverez dans sa version intégrale ci-dessous


Qui peut nier aujourd’hui la responsabilité des modèles économiques dominants sur le changement climatique, l’épuisement des ressources naturelles et la destruction de la biodiversité ? A part, bien sûr, les intérêts particuliers qui profitent de la situation au détriment de l’intérêt général.

Comment ne pas faire l’analogie avec le recul des fonctions scientifiques et techniques dans les organisations de travail (fondement des connaissances des ingénieurs, et techniciens indispensables à la prise de décision des cadres), et cela, que ce soit : dans le secteur privé au profit des fonctions commerciales, marketing et surtout financières ; dans la fonction publique au profit de fonctions purement administratives, budgétaires et comptables.

Le rôle et la place des ingénieurs, cadres et techniciens (ICT) doivent être remis-es au cœur des politiques et des missions de services publiques portées par notre ministère.

Pour revaloriser le rôle des ICT en garantissant le plein exercice de leur technicité et de leur responsabilité sociale nous revendiquons :

  •  de réorienter le rôle des cadres managers vers la restauration et l’animation du collectif de travail, le sens du travail, le partage de l’expérience et la coopération transversale entre services ;
  • de renforcer les capacités de pilotage des maîtrises d’ouvrage par une meilleure prise en compte de la culture technique des ingénieur-e-s et technicien-nes ;
  • d’adapter la formation initiales des ICT dans les écoles du ministère en favorisant les approches transversales entre de multiples domaines de connaissances et par conséquent le travail en réseau des écoles avec des organismes scientifiques et techniques de recherche ;
  • de reconnaître les parcours d’expertise issus de l’expérience professionnelle ;
  • de mettre en place d’un droit d’alerte technologique, dans l’esprit du droit de retrait existant dans le code du travail, assorti d’une protection pour le lanceur d’alerte.
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