Alors qu’il devient urgent d’engager les travaux pratiques de la transition écologique, le gouvernement affiche d’autres priorités, tournées vers le régalien. Les grands groupes industriels, comme si de rien n’était, poussent les feux de la déréglementation du travail. Loin d’engager les politiques novatrices nécessaires, les politiques mises en œuvre désorganisent l’emploi, les compétences et les équipes. À rebours des discours, les grandes entreprises telles que Renault Trucks ou Sanofi souffrent de l’emprise des mêmes repères économiques toxiques qui ont préparé la crise précipitée par le Covid…
Comment alors, sans ignorer les contradictions réelles entre social et environnemental, le syndicalisme peut-il œuvrer à accélérer les tournants nécessaires ? Le sujet de notre table ronde était au cœur des Rencontres d’Options, sur lesquelles nous reviendrons en octobre.