Avec le lancement de la télé Franceinfo: les organisations syndicales représentatives de l’INA, se faisant l’écho des salarié(e)s réuni(e)s en assemblée générale, ont réclamé qu’un point complet soit fait sur l’emploi, constatant un accroissement substantiel des demandes traitées par les documentalistes de permanence à France Télévisions.
Non, ça ne va pas être possible d’enchaîner deux semaines de travail avec un seul jour de repos au milieu.
Les deux jours de repos consécutifs, ne sont pas une option ! C’est une obligation qui figure clairement dans l’accord collectif FTV.
Le forfait-jours lui non plus n’est pas open bar. La durée maximale hebdomadaire de travail ne peut dépasser 44 heures en moyenne.
Peugeot Aulnay, Goodyear Amiens, Air France, et tout récemment les manifestations contre la loi Travail-El Khomri… quelques exemples de conflits sociaux dont le traitement partial, par France Télévisions – et France 2 en particulier – a suscité bien des moments de colère et de honte chez les salariés, et bien des railleries sur les réseaux sociaux !
Fusion-destruction
La fusion des rédactions, c’est avant tout une opération de liquidation de la rédaction nationale de France 3 qui met en danger le pluralisme de l’information, ainsi que la pluralité de choix pour les citoyens-téléspectateurs.
Eparpillés façon puzzle
La phase II amplifie la déconstruction des rédactions, éparpillées sur les 2 ailes, sud et nord, ainsi que de chaque côté de la passerelle. Un éclatement qui désintègre des communautés de travail et détruit les relations humaines et professionnelles.
Dans le collimateur de l’éditorialiste de France 2 : la CGT de Martinez et sa « radicalisation tous azimuts », qui veut paralyser le pays malgré « une base rabougrie »… et un «mouvement qui s’essouffle »…
Rendez-vous salariés de l’audiovisuel et de la presse, techniciens, journalistes, artistes
13 heures
Angle Blvd Vincent Auriol et place des Alpes derrière le camion de la fédération du spectacle.
Michel Field entérine le projet de disparition de la rédaction nationale de France 3.
En jeu, la fusion des services politiques avant le lancement des primaires de la droite et de la campagne pour la présidentielle. On verrouille, sous la houlette de la responsable du service politique de France 2.
Moins de 20 % de confiance en 4 mois de fonction, bel exploit pour le directeur de l’information !
Plus grave est l’obstination de la présidente Delphine Ernotte à traiter le malaise des rédactions à la légère. La nomination d’un rapporteur sur « les dysfonctionnements au sein de l’information » n’est qu’une façon de repousser les décisions, voire de ne rien faire.
L’affluence à l’AG des Sdj, jeudi dernier est à la mesure de l’exaspération que Michel Field a eu le talent de susciter dans les rédactions, en l’espace de 4 mois.
Il y a longtemps qu’on n’avait pas vu autant de journalistes rassemblés dans l’Atrium et surtout autant de cadres. L’affaiblissement du chef permettant toutes les audaces, rédacteurs en chefs de France 2 et chefs de service sont sortis de leurs bureaux. Certains ont même osé prendre le micro en public, pour lancer un débat qu’on aimerait voir plus souvent en conférence de rédaction.
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