«C’est parole contre parole» avait dit à l’AFP l’auteur des images «du mur
des cons» au local syndical du syndicat de la magistrature !
Sa parole d’éditorialiste/chroniqueur judiciaire à la rédaction nationale de
France3 contre celle du SNJ-CGT de France Télévisions.

On sait donc maintenant à quoi s’en tenir !

Après avoir menti à sa rédaction, à la direction de FTV et à la presse, le vrai
faux outragé a fini par reconnaître qu’il avait lui-même filmé avec son
téléphone portable «un pilori privé dans un local syndical». Des images volées
dans un local privé à l’insu de ses occupants et malgré leur interdiction
explicite ! Le tout en cachant ces faits à l’entreprise publique de presse qui
l’emploie.
Le SNJ-CGT persiste et signe : dans cette lamentable affaire, on ne compte
plus les entorses à la déontologie. Non seulement la charte des devoirs des
journalistes est bafouée, mais en plus la «charte d’éthique professionnelle»
des journalistes en vigueur à France TV est tournée en ridicule !
Car elle stipule, entre autres, «qu’un journaliste digne de ce nom :
- Prend la responsabilité de toutes ses productions même anonymes ;
- Tient … l’intention de nuire, … le détournement d’images, le mensonge,
la manipulation ... pour les plus graves dérives professionnelles ;
- Proscrit tout moyen déloyal et vénal pour obtenir une information».
Le SNJ-CGT se bat depuis sa création pour une information pluraliste, une
information recherchée et vérifiée, produite par des journalistes
professionnels. Dans l’affaire du « mur des cons » c’est bien l’honneur de
notre profession qui est sali. Le SNJ-CGT condamne ces méthodes et ceux
qui les pratiquent.

Montreuil, le 30 avril 2013
SNJ-CGT