Aude Lancelin, directrice adjointe de la rédaction de l’Obs, a été licenciée le 20 mai dernier. Officiellement pour motif « managérial ». En fait ce que lui reproche Claude Perdriel, c’est de publier dans les pages « Débats » des points de vue qui seraient contraires à la charte du journal et à sa ligne éditoriale « social-démocrate », bref de donner trop de place à la « gauche radicale » et à Nuit Debout.
Il est désormais clair que les journalistes sont devenus des cibles privilégiées, pour une partie importante des forces de l’ordre, coupables depuis début mars de nombreuses exactions, dans le cadre des manifestations contre la loi Travail.
Dans son édito du Point Giesbert écrit : «La France est soumise aujourd'hui à deux menaces qui, pour être différentes, n'en mettent pas moins en péril son intégrité : Daech et la CGT.»
Le Sénat a aggravé la proposition de loi Bloche sur l’indépendance et le pluralisme des médias adopté par l’Assemblée nationale début mars. Aujourd’hui, de Bolloré à Drahi, de Dassault à Bouygues, les milliardaires des médias ont plus que jamais l’oreille du Palais du Luxembourg.
Le SNJ-CGT soutient les deux élus CGT de l'hôpital Henri Laborit de Poitiers menacés de sanctions disciplinaires.
Acrimed est une « créature fragile » puisqu’elle « repose sur une activité militante, pour l’essentiel bénévole, et ne dispose que de faibles ressources financières ». Pour qu’Acrimed continue à exercer dans des conditions acceptables ses activités, il nous faut de nouvelles « ressources », sans lesquelles nos caisses continueront à se vider dangereusement, laissant craindre un dépôt de bilan qui pourrait survenir à la fin de l’année 2016.
Les syndicats français de journalistes (SNJ, SNJ-CGT et CFDT-Journalistes) exigent la levée de l'interdiction de territoire égyptien du journaliste français Rémy Pigaglio et dénoncent les atteintes à la liberté de toute la presse dans ce pays.
Lors de la manifestation contre la loi travail le jeudi 26 mai place de la Nation, cinq photographes des agences et titres de l’AFP, Panoramic, Hexagone, L’Humanité et Politis, journalistes et porteurs de brassards de presse ont été victimes de tirs tendus, coups de matraques et poursuites par les forces de police présentes.
Le SNJ-CGT soutient l’initiative des salariés du quotidien l’Humanité de réclamer une aide d’urgence, un plan de réorientation des aides, afin d’assurer la survie du journal. Nous serons devant le Sénat le 25 mai, à 18h30, pour faire entendre la voix des salariés de l’Humanité pour la survie de leur journal et, au-delà, pour défendre l’existence des autres titres dans notre situation et le pluralisme.
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