Les syndicats de journalistes français SNJ, SNJ-CGT et CFDT-Journalistes condamnent vigoureusement l’attentat perpétré samedi après-midi à Copenhague où se tenait un débat sur le blasphème et la liberté d'expression dans un centre culturel de la capitale danoise, cinq semaines après la tuerie contre la rédaction de Charlie Hebdo à Paris.
« Je vais te tuer » : c’est ainsi qu’un proche de Marine Le Pen s’est adressé, en la menaçant physiquement, à la journaliste Marine Turchi, qui suit l’extrême droite à Mediapart. Vendredi 30 janvier, elle se rendait avec son confrère Karl Laske au siège des sociétés d'Axel Loustau (ancien membre du GUD), le trésorier de « Jeanne », le microparti personnel de Marine Le Pen.
Le SNJ-CGT se félicite du recul du gouvernement contraint sous la pression de milliers de citoyen(e)s à abandonner l’amendement liberticide sur le secret des
affaires contenu dans le projet de loi Macron.
C'est une mobilisation sans précédent dans le monde du journalisme d'enquête. Des centaines de journalistes de la presse écrite, web et audiovisuelle français font cause commune contre un amendement de la loi Macron qui, en voulant instaurer un « secret des affaires », met gravement en péril la liberté d'informer. Chacun peut signer ici l'appel.
Un petit quarteron de sept journalistes, jury du Trombinoscope, a osé décerner, sans état d’âme, le prix de « l’élu local de l’année » à Steeve Briois, maire Front national d’Hénin Beaumont et député européen.
Nous contestons le Pacte de Responsabilité voulu par le Président Hollande. Après les réformes régressives de l’ANI du 11 janvier 2013 (recul sans précédent du droit du travail !) et la contre-réforme des retraites, le gouvernement maintient sa politique de cadeaux au patronat et de casse des conquêtes sociales sous prétexte de diminuer le « coût du travail».
Le discours de François Hollande, à l’occasion des cérémonies du 70e anniversaire de l’AFP, s’est soldé par l’absence de réponses concrètes. Quelques jours après la tuerie de Charlie Hebdo qui pose la question de la défense du droit d’expression et de l‘existence des titres sans ressources publicitaires et face aux menaces sur le pluralisme du fait des concentrations, le gouvernement n’apporte aucune proposition sérieuse.
Une éditorialiste de la rédaction de France 2 a purement et simplement appelé à la délation en commentant sur le petit écran les lendemains de la marche citoyenne. Elle a appelé à "repérer et traiter ceux qui ne sont pas Charlie"
L’attentat contre Charlie Hebdo est ignoble. Des journalistes assassinés et c’est la liberté de toute la presse qui est visée et, à travers elle, toutes les libertés. La liberté de l’information est en danger quand des fanatiques, des dictatures ou des régimes autoritaires s’en prennent à elle. Mais elle est n’est pas en bonne santé quand les médias sont livrés à des actionnaires qui laissent se développer un journalisme précaire et à bas coût. Nous ne sommes pas dupes :
La question des médias, c’est notre affaire !
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