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Pétition pour la sauvegarde de l'audiovisuel public en Europe

Le lock-out sauvage de l’ensemble de l’audiovisuel public grec et
de ses 2 700 salariés piétine l’ensemble des lois, réglementations
et recommandations européennes.

Dans le protocole sur l’audiovisuel public annexé au traité
européen d’Amsterdam de 1997 qui reprend des éléments de la
convention européenne des droits de l’homme et plusieurs
recommandations du Conseil de l’Europe, il est très explicitement
écrit : «Le système de l’audiovisuel public dans les États
membres est directement lié aux besoins démocratiques, sociaux et
culturels de toute société et au besoin de préserver le pluralisme
des médias.»

Ainsi, l’existence de l’audiovisuel public, véritable Agora
contemporain, est un critère déterminant de la “santé”
démocratique d’un pays et une garantie de la liberté de
l'information. Le service public d’information en Grèce a toujours
été un carrefour essentiel de la vie démocratique. C’est là que
les différentes forces sociales, les syndicats, l’Eglise, les jeunes,
les partis, les intellectuels… pouvaient trouver un lieu
d’expression, en particulier sur la crise historique que traverse le
pays.

Tout régime autoritaire, toute dictature a toujours commencé par
contrôler l’audiovisuel public pour mieux reprendre en main
l’information. La Troïka -l’union européenne, la banque centrale
européenne et le FMI- et La dictature des marchés innovent :
l’audiovisuel public est tout simplement supprimé !

COMMENT CELA A-T-IL ÉTÉ POSSIBLE EN GRÈCE?
La commission européenne a émis un communiqué dans lequel, malgré
toutes les contorsions embarrassées, elle indique que «la décision
des autorités grecques doit être comprise dans le contexte d’efforts
nécessaires pour moderniser l’économie grecque». Elle valide les
justifications données par le porte parole du gouvernement grec qui
justifie le coup de force par la nécessité d’en finir avec «la
bureaucratie, le gaspillage, l’inefficacité».
Ce qui se joue là est grave pour la Grèce, pour les grecs, mais aussi
pour toute l’Europe. C’est aussi pour cela que la société grecque
dans son ensemble proteste et s’adresse aux peuples de l’Europe
toute entière pour s’opposer au coup de force autoritaire mené par
le gouvernement grec avec l’aval de la troïka -la CE, la BCE et le
FMI- qui exige des plans de rigueur, mettant à genou les grecs et toute
la civilisation hellénique.

En conséquence, nous, professionnels des médias décidons de nous
adresser à tous nos collègues et plus largement aux citoyens, à tous
les démocrates, pour que nos voix s’assemblent.
Tous ensemble, nous décidons de nous adresser aux autorités
françaises, au président de la république en premier lieu, aux
parlementaires, pour qu’ils fassent entendre leur voix et condamnent
sans ambigüité les plans de la Troïka qui aboutissent à une remise
en question de la liberté d’expression et de la vie démocratique en
Grèce et dans les pays d’Europe et se prononcent pour la
constitutionnalisation de l’audiovisuel public.

SIGNEZ MASSIVEMENT LA PÉTITION À L'ADRESSE SUIVANTE :
http://solidarite-audiovisuel-et-services-publics-grecs.net

 

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