Le SNJ-CGT vient d’apprendre avec consternation la brutale fermeture des chaines de l'audiovisuel public grecque ERT et le licenciement de 2600 salariés.
Le gouvernement d’Athènes aux ordres de la Troïka (FMI, UE, BCE) a porté un nouveau coup terrible à la démocratie en Grèce en imposant un écran noir aux citoyens du pays où est née la démocratie.
Sous prétexte d’austérité et de nécessaire “restructuration”, on sacrifie le service public sur l’autel de la libre concurrence, du marché au profit du secteur privé.
Après la Grèce des Colonels, c’est la Grèce du baillon, du silence mortifère imposé aux citoyens de ce pays et dont les premières victimes sont les salariés des médias, en particulier nos camarades journalistes.

Le SNJ-CGT apporte sa totale solidarité avec les salariés et leurs syndicats victimes d’une attaque sans précédent en Europe contre le service public et le droit à l’information.
Il appelle l’ensemble des syndicats de journalistes et la profession en France à réagir immédiatement pour exiger du gouvernement grec l’annulation de cette mesure incroyable et honteuse dans une démocratie.
La Grèce n'est pas seule en Europe à être en proie aux mesures austéritaires: le gouvernement Hollande a imposé à France Télévisions une réduction de son budget et la suppression d'émissions et de quelques 650 emplois. En Espagne 25% des journalistes de la TVE ont perdu leur emploi. En Italie ce sont près de 150 journalistes qui ont du quitter la RAI. En Grande Bretagne les salariés de la BBC se sont mis en grève en février dernier contre les plans d'économies.

Nous appelons à ne pas laisser faire et avec les syndicats membres de la FEJ à réagir solidairement.
C'est pourquoi, le SNJ-CGT appelle à participer massivement au

Rassemblement ce mercredi à 18h30 devant l’ambassade de Grèce
17 Rue Auguste Vacquerie – 16e – Métro Kléber – Paris 16e

Montreuil, le 12 juin 2013
SNJ-CGT